Royaume-Uni | Une UVE (Usine de Valorisation Énergétique) met en place un préleveur en continu pour la détermination du CO2 biogène

Mesure du Carbone Biogène dans l’incinération | AMESA-B

INTRODUCTION

Une usine très moderne de valorisation énergétique des déchets située à Plymouth (Grande-Bretagne) traite jusqu’à 265 000 tonnes de déchets ménagers, commerciaux et industriels résiduels.

Elle produit de l’électricité ainsi que de la chaleur utilisable en mode de production combinée de chaleur et d’électricité (PCCE), ce qui permet d’économiser de précieuses ressources fossiles et de réduire les émissions de dioxyde de carbone.

CONTEXTE

Les émissions de dioxyde de carbone (CO2) générées par les sites de valorisation énergétique des déchets comptent parmi les principaux facteurs contribuant au réchauffement climatique. L’attention du monde entier étant portée sur la réalisation d’objectifs de neutralité carbone dans les décennies à venir, la mesure des carbones biogènes est devenue un sujet d’actualité.
Le système d’obligation renouvelable (ROC), réglementé par l’Ofgem (le régulateur pour les marchés du gaz et de l’électricité au Royaume-Uni), exige des producteurs d’électricité agréés qu’ils s’approvisionnent en électricité provenant de sources renouvelables, en l’occurrence le CO2 biogène, dans une proportion croissante.
Pour prouver que ces obligations en matière d’énergies renouvelables ont été respectées, les exploitants de centrales électriques sont fortement incités à prouver la fraction des émissions de CO2 d’origine biogène. Les opérateurs obtiennent des certificats d’obligation (ROC) qui sont échangés lorsque le prix de l’énergie est élevé.
Pour pouvoir obtenir des ROC, l’exploitant doit prouver que la teneur en éléments biogènes est égale ou supérieure à 50 %.
Pour pouvoir déclarer le CO2 biogénique, les exploitants doivent savoir comment le mesurer.
La méthode d’analyse carbone 14 est la plus précise et la plus économique pour quantifier les émissions de CO2 biogénique.

CONTRAINTES

Le site disposait auparavant d’un système d’échantillonnage sur mesure utilisant pour méthode la chimie humide. Ce système était vaguement basé sur la norme EN 13833. Le premier problème est que le système manuel n’était pas conforme à la norme et donc pas entièrement représentatif de la matière première car il n’y avait que 22 périodes d’échantillonnage par mois.

Deuxièmement, il n’était pas automatisé et les opérateurs devaient donc prélever l’échantillon, ce qui présentait un risque d’erreur non négligeable.
Au final, l’usine n’était pas en mesure de communiquer des résultats précis avec certitude.

SOLUTION

Le système AMESA-B a été testé en vue d’améliorer la méthode d’échantillonnage actuelle.

BENEFICES CLIENT

  • Conformité totale avec la norme EN
  • Technologie avancée par rapport au système actuel
  • Prélèvement en continu et donc entièrement représentatif des émissions

Solution entièrement automatisée et ne nécessitant aucune intervention (à l’exception des techniciens chargés de remplacer la cartouche d’échantillonnage tous les mois).

Enfin, le système peut être configuré dans le système de contrôle-commande de l’usine pour se mettre en ligne ou hors ligne lorsque la commande de mise en marche ou d’arrêt des brûleurs est lancée manuellement ou automatiquement et lorsque celle d’ouverture ou de fermeture de la goulotte d’alimentation est activée.

Les données sont stockées puis téléchargées pour enregistrer les données de l’installation, ce qui facilite l’analyse dans la mesure où la concentration de l’échantillon est proportionnelle au débit qui le traverse.

CONCLUSION

L’essai AMESA-B, d’une durée de 18 mois, a été couronné de succès en termes de cohérence des résultats. L’usine est désormais confiante dans la méthode d’échantillonnage et la stabilité des résultats, et peut déclarer avec assurance à l’Ofgem ses fractions de CO2 biogène supérieures à 50 % avec une variation de 5 % (en fonction de la charge de déchets).
Celui-ci a donc eu un impact financier positif sur la qualification des certificats d’obligation.

À la fin de chaque mois, les échantillons de chaque banc d’essai sont collectés, traités et envoyés à un laboratoire d’analyse accrédité selon la norme ISO 17025 pour l’analyse 14C de ces échantillons conformément à la norme EN 13833.
Les résultats du laboratoire permettent à l’opérateur de l’usine de savoir ce qu’il doit soumettre à l’Ofgem pour obtenir les ROC.

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